Semaine européenne de la Mobilité 2020

En septembre, il n’est question que des Journées du Patrimoine. Se déroule pourtant, dans le même temps, la Semaine européenne de la Mobilité. Mais faut-il attendre un tel évènement pour se mettre au vélo ou à la marche ?

La semaine européenne de la Mobilité 2020, un évènement passé inaperçu

Alors que la crise sanitaire fait encore parler d’elle, les Journées du Patrimoine se sont déroulées dans des conditions très contraintes. Parallèlement, la semaine européenne de la Mobilité 2020 passe complètement inaperçue. Pourtant, l’objectif est louable, puisqu’il s’agit d’inciter chaque citoyen à se déplacer à pied ou à vélo plutôt qu’en voiture.

C’est la 19^ème édition de cet évènement et il met en exergue une mobilité « zéro émission » pour tous. Il développe l’objectif, défini par la présidente de la Commission européenne, d’atteindre, d’ici 2050, la neutralité carbone du vieux continent. Pour cela, il est nécessaire d’impliquer tous les citoyens européens, en soulignant l’impact des transports « zéro émission ».

Transports inclusifs et« zéro émission »

Promouvoir la marche et le vélo auprès des citoyens et les transports inclusifs et « zéro émission » auprès des collectivités est important à une époque où un quart des personnes refusent une formation ou un travail faute de disposer d’un moyen de transport pour s’y rendre.

La semaine européenne de la Mobilité 2020 est l’occasion de permettre aux collectivités de démontrer leur capacité à proposer des solutions innovantes et durables au plus près des citoyens. La promotion du vélo par les collectivités est, en France, au cœur des différents programmes d’investissement :

• Action « cœur de ville »,
• Revitalisation des centres-bourgs,
• Petites villes de demain.

L’Etat s’engage aussi fortement pour favoriser les déplacements en vélo, qu’il s’agisse de développer les pistes cyclables, d’inciter les entreprises ou de développer la culture du vélo.

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Le vélo et la marche à pied, des déplacements « zéro émission » à privilégier

Voilà des modes de transport qui permettent à la fois de bouger son corps et de protéger l’environnement. Les Français s’y mettent de plus en plus, surtout depuis la crise sanitaire. Ils choisissent d’ailleurs, dans leur nouveau mode de vie, des villes qui ont développé les pistes cyclables et sécurisé les déplacements piétons, où les embouteillages matinaux sont moins présents.

Soulignons que notre mode de vie est trop sédentaire. Le manque de temps est souvent invoqué quand on parle d’avoir une activité physique. Aussi, choisir le vélo ou la marche à pied pour les déplacements courts nous permet d’inclure dans notre quotidien cette activité physique qui nous manque tant. Nous faisons d’une pierre, deux coups : une meilleure santé et un environnement plus sain.

Les déplacements à vélo et à pied, jusqu’où ?

Un marcheur moyen fait environ 5 kilomètres à l’heure. Aller travailler à pied peut être intéressant si le lieu de travail est à moins de 2 kilomètres, ce qui revient à environ 45 minutes de trajet aller-retour par jour. Il n’est pas donné à tout le monde d’aller au travail à pied, mais il est possible de combiner voiture et marche à pied. Ainsi, en garant son véhicule en périphérie de la ville et en finissant à pied, il économise le parking, les embouteillages et le temps pour trouver un stationnement libre.

A vélo, il faut compter 15 kilomètres à l’heure. Le vélo est le meilleur mode de transport pour les trajets domicile-travail de 5 kilomètres maximum, soit environ 45 minutes de trajet aller-retour par jour. Le vélo présente l’avantage d’être beaucoup plus économique que la voiture et bien moins polluant. Il est possible d’économiser jusqu’à 500 euros par mois en revendant sa voiture pour un vélo et 100 euros par mois en laissant la voiture au garage. Alors inutile d’attendre la prochaine semaine européenne de Mobilité pour s’y mettre.