En Norvège, les véhicules à essence interdits dès 2025 !

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voitures électriques alignées

Alors que les voitures électriques peinent à faire leurs preuves en France (où elles constituent moins d’1% des voitures immatriculées), la Norvège donne un coup d’accélérateur et annonce la fin des véhicules à essence pour 2025.

La Norvège, un pays à part écologiquement

Bien plus que la majorité des pays d’Europe, la Norvège a pris le virage de l’électrique. Dans ce pays de seulement 5 millions d’habitants, plus de 24% des voitures immatriculées sont électriques, et ce chiffre ne fait qu’augmenter. En Mars 2016 elles composaient plus d’un tiers des ventes de voitures du pays.

Pour accompagner ces ventes, rappelons que la quasi-totalité de l’énergie produite par le pays est renouvelable. Ce, même si le pays est le premier producteur de pétrole d’Europe. Preuve supplémentaire que le pays s’investit, le gouvernement subventionne fortement la démarche.

Le gouvernement serait d’ailleurs d’accord, comme nous le rapporte le journal économique Dagens Nӕringsliv, pour stopper la vente de véhicules fonctionnant au pétrole dès 2025.

Un accord qui ne met pas si « d’accord »

Si on peut suggérer l’information vraie dans la mesure où elle est finalement la suite logique de ce qui se passe en Norvège, il faudrait finalement la prendre avec des pincettes. En effet, si les partis de gauche ont confirmé avoir donné leur accord, ça ne serait pas encore le cas des partis de droite.

Pendant ce temps, le président de Tesla, qui avait installé ses premières stations de recharge en Norvège, est fou de joie sur Twitter et le fait savoir.

Si cet accord fait parler de lui cette semaine, Les Pays-Bas, qui investissent de plus en plus dans l’électrique, ont évoqué en avril la même proposition d’arrêt en 2025. L’Inde est plus réaliste, et table de son côté sur 2030.

Alors que les nations restent frileuses lorsqu’il s’agit de prendre des décisions pour la planète, c’est finalement un pays froid, la Norvège, qui donne un coup de boost à l’électrique. Si la proposition finit par se concrétiser, elle pourrait être un moteur pour bon nombre de pays d’Europe.

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