Les transports en commun constituent une partie de la solution pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. Pourtant, la crise sanitaire est passée par là et les transports en commun sont désormais délaissés, au profit de la voiture, beaucoup polluante.
Plus de 50 % des Français ont modifié leurs modes de déplacement. Bien sûr, leurs déplacements sont moins nombreux, notamment du fait de l’activité partielle et du télétravail. Mais ceux qui continuent de se déplacer privilégient d’autres moyens de mobilité.
Malgré les désinfections, les gestes barrières et le port du masque, la confiance dans les transports en commun a nettement diminué. Le rapport Moovit, tiré des données de l’application éponyme, mentionne que 7,5 % des voyageurs des plus grandes villes de France ont complètement abandonné les transports en commun. A Lyon, ce sont même 10 % des usagers des transports en commun qui ne les utilisent plus du tout.
Plus globalement, 4 Français sur 10 ont réduit leur usage des réseaux de métro et de bus. Ils leurs préfèrent tout autre moyen de transport individuel, du vélo à la marche à pied en passant par la trottinette. La mise en oeuvre de pistes cyclables, provisoires dans un premier temps, puis peu à peu définitives, facilitent ces nouveaux usages.
Même constat du côté de l’Observatoire des mobilités émergentes, les Français préfèrent marcher plutôt que se retrouver trop près de leurs voisins de métro et de tous ceux susceptibles de ne pas respecter les gestes barrières.
6 résidents des métropoles sur 10 choisissent le vélo ou la marche pour éviter les transports en commun. La moitié d’entre eux avancent comme raison la peur d’être trop proches des réfractaires aux mesures barrières. Tous les modes de transport collectif ou partagé sont délaissés. Même les VTC connaissent une baisse de fréquentation de 3 %.
La contrepartie est une haute des trajets automobiles de 3 %. Car la marche et le vélo ne sont pas compatibles avec des trajets domicile-travail au-delà de quelques kilomètres. Les bonnes pratiques qui consistaient à réduire son usage de la voiture particulière sont bousculées par la crise sanitaire et les risques qu’elle fait craindre.
L’usage des deux-roues connaît aussi un fort développement, qu’il s’agisse du vélo, du scooter ou de la moto. D’après les constructeurs, le nombre des transactions a bondi après le confinement :
Si les motos de 125 cc ont vu leurs ventes exploser en juin dernier (+ 42 %), les vélos ne sont pas en reste, avec près de 3,5 millions de ventes, dont un tiers de vélos à assistance électrique. La crise sanitaire a plus boosté les ventes de vélos électriques que n’aurait pu le faire la prime gouvernementale. Il ne reste plus qu’à développer les pistes cyclables pour que tous ces usagers cyclistes circulent en toute sécurité.
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