Malus écologique pour les voitures : ce qui change en 2023

Le Malus écologique en France, appelé aussi taxe sur les voitures polluantes, vise à encourager les consommateurs à choisir des voitures plus propres lors de l’achat d’un véhicule neuf. Depuis 2008, cette taxe est basée sur les taux d’émissions de CO2 du véhicule, qui sont les principales causes du réchauffement climatique.

Jusqu’en février 2020, les émissions étaient mesurées selon la norme NDEC (New European Driving Cycle), mais depuis mars 2020, le nouveau protocole WLTP (Worldwide Harmonized Light-Duty Vehicles Test Procedure) est utilisé. Ce protocole est plus précis et prend en compte la consommation réelle des voitures en incluant des simulations à différentes vitesses et températures extérieures.

Le malus est applicable aux véhicules neufs achetés ou loués en France avec une durée minimale de deux ans. Les voitures de catégories M1 (VP) et N1 (CTTE) sont soumises à cette taxe lors de la première immatriculation sur le territoire français. Depuis 2022, le montant du malus ne peut excéder 50% du coût d’achat du véhicule. Les taxes sur les véhicules d’occasion ont été annulées en 2021 car considérées peu rentables par le gouvernement.

Chaque année, le malus devient plus strict et à partir de 2023, les véhicules émettant plus de 122 g de CO2/km seront pénalisés. Le montant du barème commence à 50€, mais augmente de manière exponentielle à mesure que les émissions augmentent. Le “super-malus” passe de 40.000 à 50.000€ pour les modèles émettant plus de 226 g de CO2/km. L’objectif est de favoriser les véhicules plus respectueux de l’environnement.