La protection sociale de l’économie collaborative passée au crible

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L’économie mondiale est en pleine mutation comme l’attestent beaucoup d’experts. L’un des effets est que les salariés sont de plus en plus flexibles. Notre protection sociale n’est plus en phase avec notre économie.

Un nouvel ordre mondial

Le Share Paris qui a eu lieu il y a quelques semaines a regroupé plus de 150 acteurs de l’économie collaborative sur des thèmes riches et variés tout en mettant en avant leurs projets pour la France. Il y a de nos jours plus d’un tiers des français présents sur des plateformes collaboratives. Cette chose touche notre environnement et permet de réunir les hommes autour d’occupations et de désirs réciproques.

Le but de l’économie collaborative est de réduire au maximum les intermédiaires en évitant de passer par des centres de distributions et donc de permettre un accès à moindre coût à certains services, rendus de personne à personne. L’économie collaborative remet également à sa manière les professionnels et les particuliers sur un pied d’égalité.

Une refondation nécessaire de notre système social

Dans cette dynamique, on se rend compte que les dispositifs sociaux ne peuvent pas être multipliés indéfiniment sans perdre en simplification. Alors que les clients n’ont jamais été aussi proches des prestataires avec l’économie collaborative, ceux-ci se perdent dans le flou au niveau de leurs statuts. Il est aujourd’hui clair que les citoyens précèdent le droit de notre pays. Au lieu de multiplier les différents statuts (salarié, artisan, profession libérale, freelance, etc.), le plus simple serait de faire en sorte que, définitivement, un régime unique de protection sociale soit financé sur l’impôt et la consommation. Les mêmes droits pour tous.

Pas si simple

Evidemment, c’est une réforme d’ampleur pas facile à conduire. Cela pourrait demander plusieurs années mais contribuerait à faire disparaître toutes les niches sociales et fiscales qui coûtent 50 milliards d’euros à l’Etat, ainsi que les aides aux entreprises qui lui coûtent plus du double.

C’est sans doute une véritable révolution, loin des mesures que veut prendre le Gouvernement. La crainte d’impacter durablement la consommation et d’entraîner le pays dans la récession pourrait pourtant être levée avec la mise en place d’un impôt négatif. Une utopie ? Ou une idée pour que le coût du travail ne soit plus un argument pour ne pas embaucher.

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Rédactrice de formation, Marie-France est devenue blog-addict depuis 2010. Elle se passionne pour tous les sujets de société et de développement personnel. Elle met ses compétences et son expérience au service de ConsoFutur pour faire avancer la vie vers un monde plus responsable et plus durable.

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