La protection de notre environnement est une chose cruciale. En la matière, nous devons faire face aux idées reçues, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, les sushis et sashimis ne sont pas un modèle pour la protection de la planète. Surpêche et pollution au menu.
Il n’est pas exagéré de dire que les Français adorent les sushis. Il faut pourtant savoir que leur consommation excessive peut avoir des résultats effrayants en termes de développement durable. Certes, les élevages intensifs de thon et de saumon évitent leur surpêche, qui a d’ailleurs entraîné un effondrement de leur population. Mais, il faut rappeler qu’ils nuisent malgré tout à l’environnement. Ils sont en effet nourris de farines animales mais aussi de petits poissons comme l’anchois ou la sardine. Or ces petits poissons réduits en farine représentent un quart de leur pêche mondiale.
Autre point important, cette pêche abusive vient concurrencer gravement les pêcheurs d’Afrique de l’Ouest et plus généralement des pays pauvres, menaçant ainsi leur sécurité alimentaire. Ce menu fretin est aussi une part importante de l’alimentation de poissons plus gros, de mammifères marins et d’oiseaux et la surpêche nuit donc à tout l’écosystème. Une pêche non responsable pour nourrir des populations entières de poissons et autres animaux dans des élevages qui n’ont rien de responsable non plus !
La première chose à faire est bien entendu limiter sa consommation de sushis, sashimis et autres plats à base de saumons, thons ou autres poissons d’élevage. L’éco-consommateur doit également penser à manger local, même quand il s’agit de poisson. Sans aller jusqu’à se priver, il faut tout simplement éviter la surconsommation de certains produits. Une autre action consiste à soutenir les états qui légifèrent afin de limiter le plus possible la pêche à outrance. Les quotas de pêche imposés par l’Europe n’ont d’autre but que d’éviter que la population de poissons soit décimée.
En dehors de suivre de bonnes actions, la chose à faire absolument est de parvenir à propager une éducation environnementale. Les bonnes pratiques sont faites pour être partagées par tous. Il ne faut surtout pas rester dans son coin. Aider sa famille, ses voisins, ses collègues à mieux consommer pourra très certainement contribuer à sauver notre planète.
Source : Rapport Bloom sur la pêche minotière – février 2017
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