Aujourd’hui, on peut classer les vérandas en cinq catégories : les vérandas en PVC, celles en aluminium, celles en bois, les mixtes (c’est-à-dire en bois et en aluminium) et celles en fer forgé. Lorsque l’on parle de ces matériaux pour les vérandas, il s’agit bien sûr de leurs profilés, c’est-à-dire des pièces qui constituent les châssis des vérandas, le reste étant en verre.
Particulièrement bon marché, très facile d’entretien, une véranda en PVC permet également, grâce à ses vitrages isolants, de réaliser de sérieuses économies d’énergie. Autre intérêt, l’utilisation du PVC permet une grande diversité de structures et de nombreux styles d’ouverture : portes, portes coulissantes, fenêtres, portes-fenêtres…
Quelques inconvénients : le manque de coloris (le PVC est une matière très difficile à peindre) et une limitation des dimensions de la véranda (le PVC supporte facilement les petites structures mais n’est pas assez résistant pour les grandes vérandas).
L’aluminium est le matériau le plus utilisé pour la construction de vérandas. Principaux atouts : il ne nécessite pas d’entretien particulier et bénéficie d’une bonne résistance mécanique. En revanche, à la différence du fer forgé et du bois, il n’est pas toujours esthétique et ne se marie pas avec tous les environnements. Sachez aussi que l’aluminium est un conducteur thermique ! Il transmettra le froid en hiver et le chaud en été.
Voilà pourquoi, aujourd’hui, de nombreuses entreprises proposent l’utilisation de profilés à rupture de pont thermique pour garantir une bonne isolation. Enfin, leur prix est de 20 à 40 % plus cher que des vérandas en PVC.
Malgré de nombreux atouts (esthétisme, isolation thermique et acoustique), elles représentent, de par leur coût élevé, une faible part du marché. Pourtant, la véranda en bois donne une vraie personnalité au projet et s’adapte parfaitement à toutes les constructions traditionnelles.
Les bois recommandés par les professionnels sont les bois exotiques (comme le teck, le bangkiraï…), imputrescibles et durs, mais relativement chers, les bois traités par autoclave, plus économiques et le red cedar. Ce dernier, importé du Canada, est léger, ne se dilate pas (ou presque pas), est un très bon isolant et supporte parfaitement les lasures. Il reste l’essence de prédilection pour la construction des vérandas en bois.
Afin de les protéger du temps et des insectes (comme les termites par exemple), certaines vérandas en bois devront recevoir une ou plusieurs couches de lasure, tous les 3 ans environ.
Elles peuvent offrir un bon compromis pour profiter, à moindre coût de l’esthétisme du bois.
C’est le style le plus ancien, celui que l’on retrouve dans les constructions art déco par exemple. Très esthétique et hautement résistant, le fer forgé habille aussi bien les grands que les petits volumes.
Aujourd’hui, grâce à de nombreuses innovations, il peut être peint (à la peinture inaltérable) de n’importe quelle couleur ou presque.
Attention toutefois, qui dit fer forgé, dit véranda haut de gamme, sur-mesure… et donc relativement chère !
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